L’objectif de ce projet agroforestier est dans un premier temps de favoriser le bien-être de son troupeau lors des chaleurs estivales qui s’intensifient. L’ombrage actuellement trop limité sur la ferme aboutit à des pertes de rendement de la production de lait. Le projet avec la plantation de hauts-jet est tourné vers cet objectif. De la même façon, la plantation de taillis fourragers (en arrière plan) est devenu une source de fourrage complémentaire en saison estivale, ainsi qu’un apport diversifié de vitamines et minéraux. Ces taillis sont recépés régulièrement afin de rester disponibles pour les vaches.
Ce système agroforestier revisitant des pratiques traditionnelles est également tourné vers l’innovation. En effet, l’objectif parallèle de ces taillis fourragers est de produire du Bois raméal fragmenté (BRF) dans une logique d’amendement et d’auto fertilisation du sol. En polyculture élevage, le copeau de bois peut même être valorisé en paillage pour ensuite être restitué aux parcelles.
Cette partie du projet sur prairies (10 ha) a été financée (80%) par le département 35.
Par ailleurs, l’intégration des arbres et des haies autour et au sein des parcelles cultivées, permet d’améliorer la structure du sol grâce aux racines des arbres qui favorisent la circulation de l’air et de l’eau. L’agroforesterie en grande culture enrichit le sol en matière organique et en nutriments, grâce à la décomposition des feuilles, débris et radicelles annuelles. De plus, les arbres agissent comme une barrière naturelle contre l’érosion et aident à maintenir l’humidité du sol, réduisant ainsi le besoin d’irrigation. L’agroforesterie permet de créer un écosystème plus résilient et durable, améliorant à la fois la productivité et la qualité des grandes cultures.
Cette partie du projet en grandes cultures (40 ha) a été financée (100%) avec la mesure « Plantons des haies du plan de relance national ».